Le Conservatoire d’anatomie a joué un grand rôle dans l’histoire de l’école au XIXe siècle qui ne se signalera plus désormais par des réalisations spectaculaires. Les derniers conservateurs, néanmoins, ont continuer l’œuvre bénéfique de leurs prédécesseurs, ayant à coeur d’enrichir les collections. Joseph Grynfeltt rédigera, en 1879, un précieux historique de ce conservatoire auquel il faut toujours se référer. Auguste Bimar dotera le Musée d’une remarquable collection tératologique faisant suite aux dépôts de ses prédécesseurs. Malgré ses protestations Gilis ne parviendra, à obtenir sa pérennité. L’on peut considérer qu’une page glorieuse de l’anatomie a été définitivement tournée qui laisse présager une évolution difficile pour cette science fondamentale et pour la mémoire de l’institution. Un défi est lancé aux générations futures pour faire en sorte que cet enseignement de l’anatomie de l’homme vivant avec tous ses mystères soit aussi performant. Sauront-elles lui donner la place essentielle dans l’enseignement pour la formation des futurs médecins ?